- Rupture de stock
On dit que ce sabre aurait appartenu à l'artilleur Jean-Baptiste Lemoine, vétéran de la Grande Armée, qui l’aurait manié à Wagram et à Borodino. Dans le tumulte du canon et sous le grondement des chevaux, il tirait ce sabre court avec la rapidité d’un éclair, défendant la batterie contre les charges de cavalerie ennemie. La garde en laiton portait autrefois les traces de la poudre noire et les chocs du combat, tandis que le cuir du fourreau s’imprégnait des marches sans fin à travers l’Europe. Héritage d’une époque de fer et de feu, ce sabre est le témoin silencieux de la bravoure des hommes de l’ombre, ces artilleurs qui changeaient le cours des batailles sans jamais chercher la gloire.